lundi 26 mars 2012

le coup de coeur littéraire du mois

"L' Amour dure trois ans " de Frédéric Beigbeder

Je vous conseille vivement ce livre, je l'ai adoré !

 Voici de quoi il retourne. Marc Marronnier a une théorie sur l’amour : il ne dure que trois ans.
La passion dévore la première année.
La deuxième se vit plutôt sur le mode de la tendresse.
Dans la troisième, l'ennui annonce la fin de la relation.
Deux preuves pour étayer ce constat : les statistiques (un mariage dure en moyenne trois ans) et la chimie (l'amour se caractérise par une « poussée éphémère » de dopamine, de ..., de ... .
D’ailleurs, Marc Marronnier pousse la démonstration jusqu’à vivre lui-même ce phénomène : le début de son livre coïncide avec son divorce ... après 3 ans de mariage.
Sa femme le quitte car il a une maîtresse (mariée) dont il est amoureux fou.
Oui mais alors, d'après sa théorie, ce nouvel élan ne devrait durer lui aussi que 3 ans...
Alice quittera-t-elle son mari pour Marc ?
Passeront-ils le cap fatidique des 3 ans ?...
Marc Marronnier est un personnage complexe.
Il peut être tour à tour plat ou poétique, désillusionné ou amoureux avide, dur ou tendre.
Paradoxe des paradoxes, il nous dit des choses déchirantes sur un ton désinvolte !
Il assène ses vérités sur l'amour et casse tous nos rêves de conte de fées (ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants).
Il est caustique, grinçant mais nous fait sourire (même rire) avec des propos dont le fond est pourtant accablant.
Dans quelle mesure ce roman est-il autobiographique ?
Je ne peux pas m’avancer, mais il va jusqu’à dire à la fin « Marc Marronnier est mort. (...) Il n'y a plus que moi ici et moi je m’appelle Frédéric Beigbeder. »

 Extrait :


« l’âge bâtard où l’on est trop vieux pour être jeune, et trop jeune pour être vieux. »
« L’amour est un combat perdu d’avance. », 
« le mariage est une gigantesque machination, une escroquerie infernale"
 « notre génération est trop superficielle pour le mariage. » 
 « à Paris deux couples mariés sur trois divorcent dans les trois ans qui suivent la cérémonie. »
 "le bonheur n'existe pas, l'amour est impossible, rien n'est grave"


 La première année, on dit : «Si tu me quittes, je me TUE.»
La seconde année, on dit : «Si tu me quittes, je souffrirai, mais je m’en remettrai.»
La troisième année, on dit : «Si tu me quittes, je sabre le champagne!»

 "Les contes de fées n'existent que dans les contes de fées. La vérité est plus décevante. La vérité est toujours décevante, c'est pourquoi tout le monde ment.


  Bref, à lire ! (En plus, c’est paru en poche et ça se lit vite)


lundi 19 mars 2012

petite phrase

"Dans un grain de sable voir un monde 
et dans chaque fleur des champs le paradis
Faite tenir l'infini dans la paume de
la main et l'éternité dans une heure."
               William Blake

dimanche 11 mars 2012

Brenden macaluso


 Un ordinateur durable ??? 






















lorsque  Brenden Mascaluso a conçu Recompute, il se  demanda d'abord comment il pourrait être durable sur la totalité de son cycle de vie. 
Les ordinateurs ont une durée de vie courte, et travail nécessaire à la production d'une tour classique. Recompute est fait en carton ondulé recyclable et renouvelable.Il fonctionne avec seulement trois grands composants électroniques : une carte mère avec un processeur et mémoire, une alimentation et un disque dur. Les utilisateurs peuvent le personnaliser avec leur propre matériel via les huit ports USB. Recompute peut être rapidement et facilement démonté sans outils particuliers pour l électronique et le carton peu être recyclé.






Brenden Macaluso , ( Houston, USA) est le designer industriel. Il a récemment fondé Montoroso Design, qui se spécialise dans la conception  durable,  l'innovation et la convivialité. Il a choisi de travailler avec un carton pour prouver ce point. Recompute est un exemple extrême de l'application des produits non-traditionnels, et il valide le LAPS ( l amortissement du cycle de vie du produit), une méthode pour la conception durable.

David Grass

 





Qu'est-ce qui donne sa valeur à ce produit? Qu'es-ce qui compte le plus : l'objet ou l'idée? 
Le designer hollandais David Graas invite les utilisateurs de ses produits à oublier leur première impressions superficielles et envisage de regarder avec attention la signification des objet plutôt que la matière. 
Ni une lampe (une lampe pour une table), ni une boîte (une lampe pour le plafond), Le FYS (Finish Yourself), une chaise Junior mélange l'emballage et l'objet dans la même entité. Chaque lumière "Not" contient tous ses composants (l'ampoule, le câble et la douille) Et un manuel d’installation dans sa boîte, qui sert aussi d'abat-jour. Fys Junior  fonctionne conne une énigme et un siège pour enfants. Les parties de la chaise doivent être découpées de l'emballage.
David Grass ( Amsterdam, pays bas) travaille comme designer indépendant depuis 2004. David concentre son attention sur les idées plutôt que les style. Il souhaite faire bien réfléchir les gents et prolonger la durée de vie de ses produits dans un ère où le mode n'a jamais changée aussi vite.


Le Pont en papier

 Pendant une brève période durant la saison touristique d'été, le Pont du Gard, un aqueduc romain inscrit au patrimoine mondial prés de Remoulin dans le sud de l France, à été rejoint par une structure beaucoup plus petite et remarquable.
Le pont en papier, conçu par une société japonaise Shigeru Ban Architects, contient une structure principale en tube cartonnés et de nœuds métalliques ainsi qu'un structure secondaire en bois, plastique et papier. S'élevant à plus de six mètres de haut, il traverse la rivière du Gard sur vingt-deux mètres et reproduit la dimension de l'arc de son voisin en pierre antique.
 Le pont en papier a été construit par l équipe 
d'étudiants de l'école d'architecture de Montpellier.

Shigeru Ban (Tokio, Japon) a crée Shigeru Ban Architect en 1985. Il a commencé  un travail de consultation pour le haut commissaire des nations unies pour les réfugiés de 1995. En même temps, il a crée l'organisation non-gouvernementale Voluntary Architect's Network par laquelle il aspire les victimes des de désastres, les réfugiés et les sens-abris  en utilisant le technique des tubes en carton qu'il a développée.



le carton

Il y a sens démocratique lié au carton. Le carton est bon marché, aisément disponible, familier et recyclable mais ce qui rend particulièrement intéressant est la facilité avec laquelle il peut être utilisé. Aucun outil ou compétence particulière n'est nécessaire pour le couper, le plier, le coller, l'empiler ou le scotcher. En fait, l'imagination est le meilleur atout pour exploite les nombreuses qualités du carton.

Ce matériel permet beaucoup d ingéniosités dans l'architecture, le design, beaucoup d'Artistes ont utilisé le carton, ondulé, en nid d'abeille ou en tubulé, on peut crée d'incroyable bâtiments, espaces, meubles, productions, objets d art, installation ou encore de jouets...

N'avez-vous jamais pensé que vous aviez rencontré par hasard, un pont, une ferme, un lit, une lumière une planche de surf, un ordinateur,  un gorille en jouet ou un téléphone en carton?  Il y a énormément d' idées cartonnées intelligentes et  créatives  venant du monde entier, dont je ne vous êtes pas pas encore parlez...

dimanche 19 février 2012

Chris Gilmour









 



Beaucoup de personnes qui rencontrent les sculptures complexes en carton de Chris Gilmour tentent d’interagir avec ces objets, "faire tourner une roue de bicycletten ouvrir une portière de voiture, ou taper sur la machine a écrire. Leur surprise face a l'incapacité de réaliser ces actes dit Chris, c'est ce qui donne tout l'impact à son oeuvre. Chris utilise du carton pour reproduire une variété d'objets qui ont une résonance culturelle et une familiarité quotidienne. Les transformations de formes reconnaissables, grandeur nature, en œuvres d'art légères grâce à l’utilisation d'un matériau accessible et jetable encourage un mélange de sensations et d'associations. Chris a également  produit une série d'édifices religieux miniatures avec des emballage en carton imprimé, qui mettent en évidence le sacré et attirent l'attention sur les modes de vie de la société de consommation et la production croissante de déchets.






Chris Gilmour (Udine Italie) est un artiste anglais qui crée ses œuvres avec du carton et de la colle. L'une des raisons pour lesquelles il sculpte avec du carton, c'est qu'il se sent libéré du poids historique et culturel d'autre matériaux, tels que le bronze ou le marbre. Chis sent que sa familiarité donne un langage virtuel qui est entendu par beaucoup, peu importe leur nationalité ou leur culture.





Architecture :le carton c'est du béton!


1er Image a gauche :
Le 27 février dernier, eBARRITO, la marque écolo italienne, spécialisée dans la confection de sacs et accessoires en cuir, a ouverts les portes d'un nouveau magasin au design peu ordinaire... Pour coller a l'éthique de la marque, le designer Francesca Signori a imaginé un lieu où le carton, matière recyclable par excellence, serait roi. Étagères droites et tubulaires, lampes représentant des cages pour volatiles, il est partout !
2eme en haut a droite : "Nothing" Le but de l'agence d’entrepreneurs Dutch  est de faire quelque chose à partir de rien. Elle opère dans le royaume "de la créativité commerciale" et développe sa publicité pour ses clients via des moyens traditionnels et non traditionnels (en ligne). Un défi de conception unique a été posé à partir de la question sur la façon de créer un espace de bureaux significatif( ainsi, une représentation physique) pour la société qui traite de la puissance des idées. Alrik Koudenburg avait pour idée de construire les bureaux en carton, un matériau bon marché, jetable qui serait bureaux. Joost van Bleiswijk a conçu une série des structures qui fournissent des espaces ouverts et divers. Les compositions de feuilles en carton créent un paradoxe amusant avec leur référence stylistique à l'architecture classique.
"Nothing" : (Amsterdam, Pays-Bas) à été crée en 2009 pour le créateurs Michel Jansen et Bas Korsten dans le bute de transformer les consommateurs en défenseurs de la marque. Bas et Michel, fait appel à d'autre personne pour les aider à créer le bureau "Nothing". Alrik Koudenburg est le créateur indépendant basé à Amsterdam. Joost van Bleiswijk  est le designer hollandais travaillant avec la technique "ni collen ni vis".
Photo 3, En bas a droite : Une société publicitaire parisienne a demandé a l'architecte français Paul Coudamy de transformer un espace industriel vide en un bureau. Un dossier simple s'en vite révélé comme une affaire moins évidente. Le client a exigé que la conception et la réalisation du travail soient terminées en cinq semaines et le budget a été limité au strict minimum. Le travail de Paul devait éviter des étagères standard, fournir un nouveau système d'éclairage, être temporaire et avoir l'air jeune et dynamique. Il s'est donc tourné vers le carton nid d'abeille imperméable de quarante millimètre d'épaisseur. Il a crée une suite de meuble solides, adaptables avec un système de pliage d'empilement, d'encollage et de scotchage. La concetion n'a duré que sept jours.
Bien qu'il soit architecte, Paul Coudamy ( Paris, France), les nouveaux médias exploratoire de l'art et du design se trouve  l'objectif de provoquer un changement dans les habitudes, et une réévaluation de notre rapport à notre environnement.



Le Design mis en Carton

N'avez-vous jamais pensé que vous aviez rencontré par hasard un pont, une ferme, un lit, une lumière, une planche de surf, un ordinateur, un gorille en jouet ou un téléphone en carton?

samedi 21 janvier 2012

Street Art Oak Oak

Street artiste français  OakOak réalise des détournements surprenants en utilisant l’environnement urbains.
La rue est pour lui une grande salle de jeu où il laisse libre court à son imagination pour nous raconter des histoires urbaines et sa vision des choses.
Beaucoup de poésie dans ses recherches qui trouvent souvent un sens intéressant et très parlant.




oakoak STREET ART >>> OakOak ou le grand détournement


mardi 17 janvier 2012

Levi Strauss & Co

Mystèrieux portrait de studio datent de fin XIXe Siècle et ayant pour seule légende "indien Yama" lequel porte un Levi's 501 des début. La photo appartient aux archives Levi Strauss & Co.

Il Etait une fois la rencontre, un rivet

Comment Jacob Rencontre Levi et crée la légende.

Jacob Davis a une cliente difficile quinon loin de sa petite boutique de tailleur a Reno, dans le Nevada.  Cette femme cherche un pantalon pour son bûcheron de mari qui fait de la rétention d'eau et qui, par conséquent, ne prentre pas dans ceux qui sont disponibles dans le commerce. Et sans pantalon, pas de travail! On est en décembre 1870 et la cliente a absolument besoin du pantalon en janvier, le début de la saison pour le coupeur de bois. Bien entendu, il doit être solide, car les vêtements de travail de son mari n'on jusque-là pas fait long feu.
Jacob est payé d'avance : 3dollars exactement. Le tailleur choisit un épais coutil blanc provenant de chez Levi Strauss, un bon marchand de tissus établi à Sans Francisco et se met aussitôt à l'ouvrage. Mais alors qu'il achève de monter le pantalon, son regard sur un paquet de rivet qu'il utilise pour sangler de cuir les couvertures qu'il vend chez le maréchal-ferrant local et que les hommes attachent sur leur montre, à l'arrière de leur selle. "Les rivets étaient étalés sur la table, se souviendra-t-il quelques années plus tard. C'est là que j'ai eu l'idée de consolider les poches avec des rivets". Et voilà qui rivette le coin des poches du pantalon dans l'espoir que cela l'aidera a supporter le traitement que le bûcheron lui fera subir. "Je l'ai fait sans réfléchir. Ensuite j'ai vendu le pantalon et j'y ai plus repensé."
En moins de un mois, Jacob, a déjà vendu une dizaine de ses pantalons rivetés à des clients de passage et la demande, alimentée par la bouche à oreille qui fait de ce modèle le pantalon de travail le plus solide qu'on ait  vu jusqu'alors , augmente encore en mars. Le tailleur commence à penser qu'il tient une bonne idée.
Jacob Davis a récemment quitté Rigan sur la Baltique, pour émigrer aux Etat-Unis et tenter sa chance.Avant de s'installer comme tailleur à Reno en 1868, il n'est déjà essayé aux métiers de brasseur, de marchand de charbon, de vendeur de tabac, et même d'inventeur en tentant vainement  de déposer des brevets pour un embarcation fluviale à vapeur et un concasseur de minerai.
Mais cette fois, et contrairement aux malheureuses expériences qui ont précédé, l'idée de Davis représente un véritable progrès...et donc une source de revenus potentiels.

En effet, ses pantalons ont quelques chose en plus, que les autres n'ont pas, des rivets.
Pourtant, comme les autres fois les 68 dollars nécessaires à la demande de dépôt de brevet sont difficiles à trouver. Jacob Davis décide alors de partager le risque en cherchant un partenaire.
Le 5 juillet 1872, il écrit à Levi Strauss, son fournisseur de tissu, pour lui proposer la moitié de l'affaire à condition qu'il se charge du dépôt de brevet. "Je n'arrive pas à les fabriquer assez vite pour satisfaire la demande et à moins que je ne protège mon invention par un brevet, tous mes voisins, jaloux de ce succès, les fabriqueront à leur tour", explique le tailleur dans
Le 5 juillet 1872, il écrit à Levi Strauss, son fournisseur de tissu, pour lui proposer la moitié de l'affaire à condition qu'il se charge du dépôt de brevet. "Je n'arrive pas à les fabriquer assez vite pour satisfaire la demande et à moins que je ne protège mon invention par un brevet, tous mes voisins, jaloux de ce succès, les fabriqueront à leur tour", explique le tailleur dans sa lettre en prenant soin d'y joindre deux pantalons, l'un en coutil blanc et l'autre en denim bleu, une toile des filatures Amoskeag qui fait justement les beaux jours du marchand de tissus de San Francisco, afin que Levi Strauss puisse juger par lui-même de l'intérêt de son invention.
Probablement perdue dans le grand incendie qui suivit le tremblement de terre de 1906, la réponse de Levi à la lettre de Jacob Davis n'a jamais été retrouvée. Toute fois, on sait qu'elle fut rapide, et favorable. Le 9 août , les hommes de loi de chez Levi's finissent les formulaires de dépôt conjoint de brevet pour une nouvelle façon de monter les poches".

Le brevet est finalement accordé l'année suivante, en mai 1873, alors que Jacob Davis est déjà en place depuis un moment chez Levi Streuss où il supervise le nouveau département de l'entreprise : la production de vêtements.  Jacob Davis choisi  Levi Strauss comme partenaire,  Parce que ce fournisseur de tissus, qui ne dédaigne pas faire crédit, a prouvé  au tailleur qu'il était aussi efficace que qu'arrangeant, un homme d'affaire honnête, généreux...

Une réputation foncée, à en juger par le chèque de 350 dollars glissé dans une des toutes premières lettres qu'il envoie à son futur partenaire : "la raison pour laquelle je vous envoie cet argent est tous simple, explique t'il. Je n'en ait pas l'utilité. Et puis, vous m'accorderez certainement d'autre intérêts qu'un banque". Et il avait raison. Quelle que soit la causse de cette entente, elle était promise à une grande destinée.

Né en Bavère en 1829, Loeb Strauss rejoint ses frères Louis et Jonas à Nex York en 1847, et anglicise son nom pour Levy, puis Levi, aux alentours de 1850. Trois ans plus tard, il s'installe à San Francisco  et fonde Levi Strauss & Co, qui doit développer l'affaire familiale sur la côte Ouest. Aussi grandiloquent que soit le nom de sa société, les débuts de Levi sont ceux d'un simple représentant de commerce.

En Vingts ans, il réussit néanmoins à devenir un grossiste prospère qui gère depuis son quartier général du 14-16 Battery Street la vente non seulement de tissus, mais aussi de bottes et de vêtements qui sont fabriqués par d'autre entreprise et qu'il se contente de revendre.Il ne se lance dans la production qu'après sa rencontre avec le tailleur de Reno. Cette nouvelle activité de l'entreprise, supervisée par Davis, de limite toutefois rivets qui ensuite envoyés à différents ateliers de la ville.Nombre de ces premières pièces sont taillées dans une toile de coton marron, ce qui explique sans doute pourquoi on a pu croire, à tort, que les premiers jeans Levi's avais été fabriqués avec de la toilede tente ou de voile de bateau puis teintés en bleu un fois finis. Quoi qu'il en soit, la demande augmente au fur et a mesure que s'établit la réputation de solidité des pantalons rivetés en denim d'Amoskeag, qu'on ne désigne plus dès 1925, et eut être même avant, que par le mot "jeans". Avec un plud d'un siècle de recul, on peut considérer le pantalon en denim riveté fabriqué par Jacob  et Levi comme premier jean ayant jamais existé. Pourtant, une fois ce constat indiscutable établi, de nombreuses zones d'ombre demeurent.

Les première incertitude concerne l'origine de même du mots denim. On l'a longtemps attribuée au nom  qu'on donnait alors à un twill du sud de la France : le sergé de Nîmes, avant de suggérer que ce terme pouvait venir du nom de usine : la " Nim". Mais ces hypothèses n'expliquent pas pourquoi le tissus français est constitué d'un mélange de laine et de soie, tandis que le denim américain, fabriqué dés la fin XVIIIe siècle, n'est fait que de coton. Le chaînon manquant pourrait se trouver en Angleterre où les filatures su Lancashire, probablement pour concurrencer le tissu français, produisent à partir se 1800 une toile de coton imitant l'aspect du mélange laine et soie. Une autre généalogie  envisageable ferait descendre le mot " jean" d'un tissu de laine fabriqué aux États-Unis à partir d'un modèle originaire de Gênes en Italie : le nom serait resté alors que ce tissu, utilisé dans la confection de vêtements bon marché, était supplanté par le denim.

Au tout début de XIXe siècle, les industries textiles américains sont florissantes et font la fierté du pays. Parmi elles,l'Amoskeag Manufacturing Company . ouverte en 1804 et basée dans le New Hanpshire, elle se lance presque immédiatement dans la fabrication de son propre denim : un twill tissé d'un fil teinté sur un fil de chaîne naturel qui n'a pas grand-chose à voir avec ses prédécesseurs anglais ou français. L teinture utiliséen l'indigo naturel, possède la caractéristique de se déposer à la surface du fil sans le pénétrer, et donc de disparaître  au fur et à messure que le tissu est porté.
Le denim "vit", et c'est e qui en fait une matière première idéale pour le nouveau produit Levi's. Rivets mis à part, les pantalons Levi's diffèrent peu ceux des concurrents. Mais la marque se distingue surtout par l'intérêt tout particulier qu'elle porte à ce qu'il elle choisit s'appeler ses Waist Overalls au détriment de la salopette qui compte pourtant parmi les vêtements les plus populaires de l'époque.
Mais la compagnie préfère un  vêtement plus confortable et plus personnel. Or, plus le denim vieillit et plus c'est le cas. Enfin par dessus tout, Levi Strauss sait mettre son produit en valeur. Dès 1886, les pantalons sont estampillés d'une étiquettes en cuir sur laquelle on peut voir deux chevaux qui tentent, en vain de déchirer une paire de Levi's. Autour de 1890, la marque commence à utiliser un numéro de série (501) pour désigner les haut de sa gamme, fabriqué à partir de la meilleure toile de l'Amoskeag : le double X.
Enfin en 1892, une étiquette en toile cirée est encartée dans chaque paire de pantalons en guise de bon de garantie. Si Jacob Davis est le père du rivet, du "plus  produit", diront-on aujourd'hui. C'est la vision globale de Levi qui a fait de cette simple paire de pantalons sortie d'un petit atelier de Reno, dans le Nevada, un phénomène international. Levi Strauss a certes débuté avec un bon produit, mais c'est dans sa matière de le vendre qu'il a le plus innové. En 1900, il affirme déjà que son jean est "connu dans le monde entier". Cela mettra peut-être cinquante ans, mais ses rêves de grandeur vont se réaliser.




Jacob Davis est le héros oublié de l'histoire Levi's.
C'est pourtant lui qui a eu l'idée de renforcer les vêtements de travail avec des rivets en cuivre. Lui encore qui réussir à convaincre Levi Strauss de déposer un brevet et lui enfin qui supervise la production des premières pièces.















                       Levi Strauss

L histoire du Denim jeans est un tissu de paradoxes

Comment cette humble toile, dont l'origine remonte au XIIè Siècle en France, peut-elle aussi chère aux cow-boys des déserts nords-américains qu'aux mannequins des défilés haute couture des grandes  ville européennes?
Comment ce tissu aussi banal a-il pu devenir le plus sûr moyen d'affirmer sa singularité et son sex appeal?
Comment un produit assez commercial pour servir de pilier a l'industrie textile a t 'il pu incarner le symbole même de la contre-culture?

dimanche 8 janvier 2012

"faites que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas votre rêve"
                       Antoine de St- Exupéry 

mardi 3 janvier 2012

Le vêtement 3D

Un vêtement/sculpture impressionnant et sublime à la fois. Mashallah Design & Linda Kostowski ont créé des sweats, certainement pas très pratiques à porter, mais graphiquement très réussis et surtout, très intéressant du point de vue de la conception.
Les patrons sont conçu selon des procédés de modélisation 3D, les polygones générés ont ensuite été transposés sur textile.
















Bonne année à tous =)

                               


                                         mdr