mardi 25 octobre 2011

Pause BD Billy Brouillard

Billy BROUILLARD  le don de trouble vue de Guillaume Bianco

Un livre éblouissant sur un petit garçon d’apparence ordinaire qui possède un drôle de don !
C'est qui la mort ? C'est quoi ? C'est où ? On est obligé d'y aller ?

Billy Brouillard est un petit garçon qui aime la mélancolie, la pluie et les fantômes. Il a une petite sœur et un chat, Tarzan, et il est amoureux de la princesse à la robe en peau de parapluie.
Tout ça pour dire que tout va bien dans l’univers quotidien de Billy Brouillard. Jusqu’au jour où Tarzan, son chat, meurt. Billy n’aura dés lors plus qu’une seule chose en tête : ressusciter son félin de copain, même s’il faut pour cela qu’il s’abandonne à toutes les formes-pensées négatives qui guettent dans la forêt et dans sa caboche.

Ce one shot est une quête poétique dans l’univers des cauchemars et des morts-vivants, le tout raconté avec un ton à la fois tendre et touchant, satirique et cynique à souhait.
Des illustrations fraîches et bizarres (noir & blanc ou bichro) complètent cette structure originale, pour aboutir à une encyclopédie interactive et itérative sur les coulisses du surnaturel.
Un chouette bouquin réalisé par un auteur à la culture paranormale des plus admirables, où se croisent Eliphas Lévy, Allan Kardec et le Croquemitaine...  


"Les adultes sont des assassins... ils ont tué l'enfant qu'ils ont été... Leur monde est trop banal, trop convenu.. Trop prévisible... L'imagination n'est pas palpable.... Elle leur fait peur..."




lundi 24 octobre 2011

Tim Burton Vincent


Vincent est le premier court-métrage d'animation réalisé par Tim Burton.1992
Vincent Malloy est un petit garçon de 7 ans, qui n'a qu'un seul rêve : être ,Vincent Price acteur à la voix ténébreuse coutumier des films d'épouvante. C'est ainsi que sous son apparence d'enfant bien élevé, c'est un grand amateur de la littérature d'Edgar Allan Poe  et rêve de transformer son chien en zombie faire de sa tante une poupée de cire et délivrer son épouse, enterrée vivante.





 
 

Trompe l'oeil Edgar Müller

Les peintures en trompe l'oeil ouvrent un espace de rêve et de fantastique dans nos villes grises et normalisées, ils transcendent la réalité, et la transcendance c'est aussi ce qui manque singulièrement dans ce monde...

Vous connaissez sans doute la technique du trompe l’œil, qui consiste à peindre un motif sur une surface plane, dans le but de donner une impression de profondeur et de relief. Ces peinture sont de vrai œuvres d’art, le plus souvent éphémère, mais toujours du plus bel effet. Toujours réalisé en milieu urbain.

Edgar Müller :

Célèbre pour ses peintures en trompe-l'oeil, l'artiste allemand s'est spécialisé dans le dessin de rue, le "street painting". Tout comme Julian Beever, son art de la perspective s'expose en plein air, de préférence dans un milieu urbain.

Non, vous ne rêvez pas, cette ville n'a pas été détruite, mais juste remise au goût de l'artiste à l'aide de peinture acrylique. 






Petit jeu

Qu'est que cette image à de particulier ???????


Un indice ?
C'est dans la technique.... A vous de trouvez...


                                     Bonne chance


                                    Réponse dans quelques semaines.

vendredi 21 octobre 2011

Les ambigrammes

Si l'on retourne ce mots, on lit étonnamment le même mots.

Les figures graphiques lisibles dans plusieurs sens s'appellent des ambigrammes.




Les images double

Sara Nader :
 
Qu'avez-vous vue en premier sur ce dessin?
Un saxophoniste ou le visage d'une femme? Un psychologue de l'université de Stanford ( Californie), Roger Shepardn a imaginé cette illusion d'optique en 1990 et l'a baptisée "Sara Nader" : jeux de mot entre "Sara" et sérénade".

La mort et la jeune fille :

Si vous regardez la photo de plus près, la scène change. Vous pouvez interpréter cette image de deux manières. En arrière-plan d'une rencontre joyeuse, la mort guette. C'est une image trompeuse. Nombreux sont les artistes qui ont utilisé cet effet pour susciter l’ambiguïté.

Apparition :


Que représente cette forme en noir et blanc ?
Pour le savoir, fixez attentivement les 4 points noirs du centre pendant 30 secondes, ensuite regardez un mur blanc pendant quelques secondes vous verrez ...


                                                                                                                                        hé oui c'est jésus.


Le phénomènes optique

Entrez dans l'univers fascinant des phénomènes optiques et des images double.
" Notre tête est ronde pour que la pensée puisse changer de direction". Francis Picabia.

Spirale :


Faite tourner l'écran tous en l'approchant de vous : la spirale semble s'élargir et se rapprocher de vous. Faites-le tourner dans l'autre sens : la spirales se resserre et s'éloigne de vous.

Le cube fantôme : 
 Quelques cercles ajoutés permettent de discerner un cube en trois démentions. Il est presque impossible de ne voir que les cercles sans le cube (alors que celui-ci n'existe pas). Image trompeuse! Le cube est également une figure réversible : notre oeil n'arrive pas à déterminer quelle face du cube est le plus proche, le dessin semblant bouger. Ce cube porte le nom de "cube de Necker" ( du cristallographe suisse qui créa cette figure de 1832).

L'illusion d'OUCHI :


Un ballon en trois dimensions semble se détacher de l'arrière-plan. L'effet s'accentue lorsqu'on agite la tête. Scientifiquement l'illusion d'Ouchi (du nom d'un artiste japonais, Hajime Ouchi) ne s'explique pas encore. L'effet pourrait provenir des bords du cercle, là où les lignes courbes rencontrent les lignes verticales de l'arrière-plan. Notre cerveau est, en effet, incapable d'évaluer la longueur des carreaux dans la zone.

Lignes parallèles :

Toutes les lignes sont parallèles, mais les petits traits qui les coupent donnent l'impression qu'elles s'écartent vers la droite ou la gauche.

illusion optique

Une illusion d'optique est une illusion qui trompe le système visuel humain (depuis l'oeil jusqu'au cerveau) et aboutit à une perception déformée de la réalité. Les illusions d'optiques peuvent survenir naturellement ou être créées par des astuces visuelles spécifiques qui permettent de mettre en évidence les principe de fonctionnement du système visuel humain.





Psychédélique


psychédélique : adjectif, sens Qui est provoqué par la prise de drogues hallucinogènes.

Psychédélisme est le terme utilisé pour décrire un mouvement de la contre-culture apparu dans le milieu des années 1960.
Dans ce terme sont regroupé toutes les tentatives pour recréer de façon consciente les perceptions sensorielles distordues créées par l’ingestion de drogue hallucinogène tels que le LSD ou la mescaline. Il s’applique donc principalement au domaine visuelle et sonore. Il est souvent associé de façon restrictive au mouvement hippie californien qui en représente un aspect important mais il dépasse en fait ces limites puisque qu’il apparaît aussi en Europe sur le continent et en Grande-Bretagne et au Japon par exemple, voire au Brésil.

Il est bien sur aussi en grande partie lié à la culture Rock de l’époque et à l’ascendant qu’ont les musiciens sur leur public.
Il atteint son sommet de 1967 à 1969 mais continuera d’influencer la culture populaire jusqu'à l’arrivée en 1976 du mouvement suivant, le Punk. L'art psychédélique a gagné en popularité en tant que composant visuel de la musique psychédélique comme Jimi Hendrix, Grateful Dead et Pink Floyd en particulier à travers les affiches de concerts ou les couvertures d'albums de designers comme Wes Wilson, Victor Moscoso, Rick Griffin...




Wes Wilson :










Victor Moscoso :


*






























lundi 17 octobre 2011

Janis Joplin

Janis Joplin naît le 19 janvier 1943 au Texas.  Elle grandit en écoutant des musiciens de blues comme Bessie Smith, Odetta, et Big Mama Thornton, et chante à la chorale locale. Au lycée  elle sèche souvent les cours. Plutôt attirée par la peinture initialement, c'est au lycée qu'elle commence à chanter du blues et du folk avec des amis. Joplin entre à l'Université du Texas à Austin en 1960, où elle n'obtiendra jamais de diplôme. Une rumeur raconte qu'elle avait été élue « le garçon le plus laid » du campus.

Cultivant un comportement rebelle qui pourrait être vu comme libéré le mouvement de libération de la femme n'en était qu'à ses balbutiements Joplin se trouve un style à partir de ses idoles féminines du blues, ainsi que dans la Beat Generation. Elle quitte le Texas en stop pour San Francisco en 1963.
Sa consommation de drogue augmente : elle est accro au speed et consomme occasionnellement de l'héroïne, entre autres. Elle boit aussi énormément.

Comme beaucoup de chanteuses de cette époque, l'attitude agressive de Janis en public est à l'opposé de sa vraie personnalité...  

Janis Joplin déménage de nouveau à San Francisco en 1966, où, grâce à sa voix très blues, elle rejoint Big Brother and The Holding Company, un groupe montant, surtout populaire auprès de la communauté hippie. En juin 1966, Janis Joplin fait sa première apparition en public avec Big Brother and the Holding Company au Avalon Ballroom . Le groupe signe un contrat avec le label indépendant Mainstream Records et enregistre un album auquel ils donnent leur nom en 1967. Cependant, le manque de succès de leurs premiers singles conduit l'album à rester peu vendu.

Le premier grand succès du groupe a lieu au festival pop de Monterey, où ils jouent notamment une version de Ball and Chain de Big Mama Thornton, avec une performance vocale exceptionnelle de Janis. (Le documentaire de D.A. Pennebaker Monterey Pop montre Cass Elliot, co-chanteuse du quartet pop The Mamas & The Papas, parmi la foule, disant « Wow, that's really heavy ». Cette performance, ainsi que leur album de 1968 Cheap Thrills, caractérisé par des morceaux remplis d'émotions, ont fait de Janis Joplin une des stars incontournables de la musique de la fin des années 1960.
Carrière solo et Woodstock [modifier]

Après s'être séparée de Big Brother, elle forme un nouveau groupe pour l'accompagner, le Kozmic Blues Band, et enregistre I Got Dem Ol' Kozmic Blues Again Mama ! (1969). La même année, elle participe au célèbre festival de Woodstock. Le groupe se sépare rapidement, et Joplin forme le Full Tilt Boogie Band. Ils enregistrent l'album Pearl (1971), qui sort après sa mort. Il devient l'album le plus vendu de sa courte carrière, grâce à certains tubes comme Me and Bobby McGee, et le chant a cappella Mercedes-Benz, commentaire social ironique, écrit par Joplin et Michael McClure.

Parmi ses dernières apparitions en public, on peut la voir à deux reprises dans l'émission télévisée The Dick Cavett Show le 25 juin et le 3 août 1970. Elle a également participé au Festival Express 1970, un festival itinérant et délirant à travers le Canada en juillet de la même année, avec Buddy Guy, The Grateful Dead, The Band et tant d'autres.
À l'automne 1970, elle enregistre l'album Pearl avec son nouveau Full Tilt Boogie Band et le producteur de Phil Ochs : Paul A. Rothchild. Le lendemain même de l'enregistrement de Me and Bobby McGee qu'elle n'aura jamais entendu, le 4 octobre 1970, Janis Joplin est découverte morte d'une surdose d'héroïne dans sa chambre d'hôtel, deux semaines après Hendrix (mort le 18 septembre). Surdose probablement due à une héroïne trop pure. Ses derniers enregistrements complets sont Mercedes-Benz ainsi qu'un chant d'anniversaire pour John Lennon le 1er octobre 1970 ; Lennon raconta plus tard à Dick Cavett que l'enregistrement n'arriva chez lui à New York qu'après sa mort.

Elle fut incinérée au cimetière Westwood Village Memorial Park à Westwood, un quartier de Los Angeles, en Californie, et ses cendres furent dispersées du haut d'un avion dans l'océan Pacifique. Quinze jours plus tard, conformément à ses dernières volontés (elle avait laissé un chèque de 2 500 dollars à cet effet), une immense fête rassembla ses amis. Sur le faire-part on pouvait lire « drinks are on Pearl » (les boissons sont offertes par Pearl).


L'album Pearl, sorti six semaines après sa mort, contient une version de Buried Alive In The Blues , morceau qui resta instrumental, Joplin étant morte avant d'enregistrer la voix.

Mimi Fariña a écrit une chanson sur sa mort In the Quiet Morning (For Janis Joplin) qui fut chanté par Joan Baez

Peu reconnue par sa ville natale durant sa vie, elle fut célébrée plus tard. En 1988, sa vie et son œuvre furent récompensées à Port Arthur, où un musée à son nom comporte notamment une sculpture en bronze de Douglas Clark.

Le film de 1979 The Rose est largement inspiré de la vie de Janis Joplin. Bette Midler fut nominée pour un Academy Award de la meilleure actrice.

Elle est entrée dans le 27 Club regroupant les figures de la musique mortes à 27 ans, comme Robert Johnson, Brian Jones, Jimi Hendrix, Jim Morrison, Alan Wilson Pete Ham.

Woodstock




Le mouvement hippie connaît son apogée à Woodstock. Les jeunes Américains qui s'y rassemblent sont unis contre la guerre du Viêt Nam, la société de consommation et les conventions sociales et artistiques. A Woodstock, leurs trois mots d'ordre sont liberté, sexe et musique, dans un joyeux désordre et sur fond de retour à la nature. Malgré l'image de débauche qui colle à la peau de ce festival, une seule mort fut à mettre sur le compte d'une overdose, et il n'y eut pas de débordement. 
L'un des moments cultes du festival fut la géniale séance d'improvisation à la guitare de Jimi Hendrix, quand il joua notamment de façon torturée l'hymne américain, pour protester contre la guerre du Viêt Nam.
Au départ, le festival est censé se dérouler à proximité de Woodstock, dans le comté d'Ulster (Etat de New York). Mais, devant la résistance des habitants, les organisateurs sont contraints de se replier à Bethel, dans le comté de Sullivan. L'agriculteur Max Yasgur leur loue une partie de ses terres : 243 hectares au total. Le festival conservera malgré tout le nom de Woodstock.  
Michael Lang est un jeune hippie qui a déjà organisé des festivals. Il compte à l'origine utiliser les recettes de Woodstock pour créer son propre studio d'enregistrement. Associé à Artie Kornfeld, John Roberts et Joel Rosenman, il perd finalement beaucoup d'argent à l'issue du festival et devra vendre les droits des concerts pour régler ses dettes. 
A la suite d'une erreur, le festival est ouvert à tous gratuitement. Au lieu des 50 000 spectateurs attendus, une immense foule se précipite alors à Bethel. On comptera 450 000 personnes au total. Les organisateurs sont contraints d'abattre les barrières qui ceinturaient le lieu des concerts. S'ensuit le plus grand embouteillage de l'histoire des Etats-unis. Des milliers d'Américains finissent par camper sur l'autoroute en attendant qu'elle se désengorge. Le site étant devenu inaccessible, des hélicoptères de l'armée acheminent les artistes au festival et ravitaillent le public.

Lorsque s'ouvre le festival, le 15 août, le temps est radieux. Mais la pluie va bientôt s'abattre sur les spectateurs, qui vont finir par s'enliser dans la boue. Le terrain n'est plus qu'une immense pataugeoire, ce qui encourage le public à quitter les lieux. Au petit matin du 18 août, il ne reste plus que 30 000 personnes.

L'affiche de Woodstock est impressionnante. Excepté les Rolling Stones, les Doors et Bob Dylan, tous les grands noms du rock sont présents : Joe Cocker, Jimi Hendrix, Janis Joplin (sur la photo), Carlos Santana, Richie Havens, Joan Baez, Crosby, Stills, Nash and Young, les Who, etc. 
                                                                                                                                                                                                                  

Les hippies et la société

Les hippies n'attachent aucune importance à la société de consommation. Ils préfèrent la spiritualité au matériel, l'âme de leur prochain à la somme qui figure sur leur compte. Ils prônent la liberté, la coopération et la gentillesse.Beaucoup d'entre eux ne font rien, ou presque rien, ils vivotent grâce à des petits boulots et, quand ils ont un peu d'argent, ils voyagent. Ils consomment régulièrement de la marijuana, ils ne boivent jamais une goutte d'alcool.Leur désir, c'est une société heureuse où chacun ferait mieux sont travail parce qu'il aurait changé sa mentalité. Il défendent des idées de liberté, de tolérance et d'amour.

dimanche 16 octobre 2011

Le phénomène hippie

A l'autre bout du monde, en Californie, est né à l'automne 1966, très exactement le 6 octobre, sur la pelouses de Golden Park à San Francisco, le mouvement hippie. 
C'est en effet de ce premier Love-in, qui rassemble quelques 30 000 Flowers-children que l'on fait partir l'ère hippie. 
En fait, c'est en janvier 1966 que les sept premières communautés hippies s'organisent à San Franxisco, dans les forêts californiennes, sur les places et bientôt à New York. Avec l'été, plus de 200 000 hippies vagabondent aux Etats-Unis...
Le 14 janvier 1967, l'incroyable Human Be-in qui attire presque 50 000 personnes sur le même terrain de golf du Golf du Golden Gate Park, couronne l'âge d'or du mouvement et haight Street attend au printemps 200 000 et jusqu'à 350 000 hippies, comme hier des fleurs dans les cheveux et vêtus de vêtement exotiques pour fêter l'an II de l'ère hippie. 
Le 7 juillet 1967, ils sont 450 000. Time leur consacre sa couverture, puis Newsweek, Rien ne semble devoir arrêter cette progression numérique. "Les fugues d'adolescents se multiplient sans distinction de classe."

Les hippies sont des gents voyageurs et avant la fin de l'année 1967 ils se sot répandus dans le monde entier. Mais ce mouvement, héritier de la pensées de la beat generation, semble si bien apporter une réponse aux inquiétudes,non seulement des jeune Américains mais des jeunes de tous les pays, qu'il va avoir une influence décisive dans un grand nombre de domaines,mais en particulier sur le vêtement."haight Ashburry est la scène la plus réduite où il soit donnée au monde d'assister à la plus grande rétrospective de l'art vestimentaire. Cela tient du panorama historique et de carreau du Temple. Pirate un jour, un Noir se pavane dans un superbe costume de flibustier ; un chapeau conique à l'africaine, de longues banderoles de couleurs cachant son visage, c'est un Blanc qui déambule chaque après-midi dans la même rue, regardant gentiment les passants ébahis par sa longue cape de soie verte qui cache le traditionnel blue-jean effrangé.                          
La période élisabéthaine est aussi très populaire : quelques-uns s'habillent comme sir Walter Raleigh ou revêtent des costumes bigarrés comme ceux portés par les fous de la cour. D'autres, moins déguisés, se contentent de porter leurs cheveux sur les épaules, et une longue barbe et arborent des colliers de perles, des clochettes au poignet. Les filles sont légèrement plus traditionalistes. Leur goût va des ensembles pantalons dépareillés à la robe gitane fleurie, à celle ultra-courte à motifs psychédéliques, à la tunique de squaw ( cuir à franges et lacets). Le calme relatif est interrompu périodiquement par un garçon qui passe en grattant un instrument à cordes guitare ou luth ; un autre porte un tambourin qu'il frappe en cadence selon un mystérieux rythme intérieur ; un Noir rasé déambule comme un joueur de fifre, une flûte à la bouche.
"Pourquoi ces déguisements? Pour le touriste bien sûr. Mais surtout parce que le complet-cravate symbolise en Amérique toutes les présentations de la petite bourgeoisie. Or, la bourgeoisie emprisonne les individus en leur imposant les rôles? Le costume. "Pour avoir un emploi, il faut avoir des fringues qui collent avec, alors..."Ils ont recrée pour eux un nouveaux théâtre, de nouveaux costumes, de nouveaux rôles. La longueur de leurs cheveux est même devenue un moyen de communication en soi ; les cheveux longs sont la fraternité des rues, la disponibilité, la liberté ; les cheveux courts la discipline, le règlement. Ils créent ainsi une nouvelle minorité "ethnique". Eux, les enfants de la la classe moyenne blanche, s'identifient au Noir, à l'Indien, au Vietnamien, aux exclus de l'histoire Américaine. Ils se veulent une publicité vivante pour la révolution. Leurs but avoué n'est rien de moins que le renversement de la société occidentale par la vertu de l'exemple...
Mais le tintement de leurs clochettes les rassurent dans leur "voyage" et ils voient dans une fleur l'idéal de l'existence : " une vie libre, sous le soleil, toute de douceur".


Ces lignes permettent de saisir à quel point le mouvement hippie s'est traduit par une remise en cause de la mode. Expression d'une inquiétude, d'un refus de se laisser enfermer dans un système techno-social qui écrase toute personnalité et dont la seule finalité est le bien-être matériel, il rejette à priori les expressions extérieurs qui manifestent l'adhésion de l'individu au système. L’Américain moyen est un individu propre qui se lave, se rase, se coupe les cheveux assez courts. Les hippies adoptent donc le port de la barbe, les cheveux long et un certain mépris de l'hygiène qui, il faut bien le reconnaître, va parfois jusqu'à un certain amour de la "crasse". D'un passage à Berkeley en 1972, nous avons gardé le souvenir très net que la longueur des cheveux était pratiquement proportionnelle au caractère contestataire des potions politiques. Les jeunes fascisants d"extrême-droite se radaient la tête ou adoptaient la coupe en brosse, alors que les extrémistes "radicaux' affichaient des chevelures tombant largement sur les épaules. 
Toutes les phrases intermédiaires existaient, la coupe américaine classique pour ceux qui ne remettaient rien en cause, des cheveux moyennement longs pour les sympathisants de la gauche mais qui n'osaient pas trop s'affirmer.

Le mouvement hippie, dans sa forme originelle, le Flower Power, a peu duré. Dés la fin des 1968 et en tout état de cause au cours de contradictoires et disparates. Mais, et c'est là son intérêt en matière de mode, il a donné une expression vestimentaire à tous les courants de mécontentement qui ont agité la jeunesse dans les année 60. En effet, les hippies, s'ils sont héritiers de la beat generation et constituent un courant pacifiste et non violent, ne sont pas la seule forme de contestation que l'on ait rencontrée chez les enfants de cette époque troublée. On a vu que dans  les milieux populaires le phénomène des bandes avait revêtu une certaine ampleur, non seulement en Europe occidentale, mais aussi dans l'Europe de l'Est et au Japon. Ce même malaise ressenti chez les étudiants, généralement issus de la classe moyenne. C'est encore aux Etat-Unis que cette agitation se manifeste en premier lieu. 
C'est en 1962 et 1964 que commencent les premiers affrontements entre les élèves de l'University of California et la police à Berkeley. Rapidement ce mouvement va  s'étendre à l quasi-totalité des universités américaines entraînant des heurts qui, dans ce pays, sont toujours d'une extrême violance. Il y eut des morts dans de nombreux endroits.
Les étudiants, qui sont par nature des intellectuels, transposant rapidement leur reproches à l'égard de la société en systèmes politiques. Or, sous des formes diverses, ces systèmes politiques se réclament tous plus ou moins de l'idéologie marxiste. Le grand maître à penser de cette génération d'américains est Marcuse. Mais s'il s'agit d'établir une société meilleure, il ne s'agit plus de la transformer de la lutter contre elle efficacement et aller vite car la jeunesse est toujours pressée d'arriver à ses fins."We want revolution now!" est le cri de ralliements. Dès lors quelle autre voie que la violence, et cela ira des affrontements sur le campus jusqu'aux attentats à la bombe des "Weather-men". Ces forme de sésordres étudiants gagnent l'Europe et le monde. On les retrouve en Angleterre, en Italie, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique et même en Suisse, dans les pays socialistes, mais c'est sans doute au Japon et en France qu'elles ont connu les formes les plus exacerbées. Ces luttes ne sont d'ailleurs pas finies- et si elle semblent un peu calmées dans leurs manifestations les plus explosives dans les pays, où elles ont commencé-, plus tard en Espagne, en Grèce, en Egypten en Tunisie. Partout les tensions reste assez forte. L'inquiétude et l'insatisfaction  des jeunes- dues, comme on l'a vu, à l'importance démographique de cette jeunesse, à l'accroissement du temps d'études et, il faut bien dire, au manque d'idéal de nos sociétés techniques-, demeure er ne semble pas en voie de trouver une solution.

Or, ces jeunes qui, contrairement aux hippies, ont adopté la violence, ont par contre reconnu dans les formes gestuelles de la protestation hippie une expression valable pour eux aussi. Ces formes vestimentaires, ces coupes de cheveux, se sont étendues à quasiment toute la jeunesse, de tous les pays industrialisés, créant de ce fait une nouvelle mode qui remet en cause profondément les sources traditionnelles. On a vu, en effet, que depuis toujours, mais particulièrement depuis le XIXè siècle, les innovations en matière de vêtements sont venus d'en haut, de la classe dirigeante. Elle seule possède des moyens financiers lui permettant de changer de vêtements, d"accéder à toutes les possibilités d'ornement, de tissus somptueux. Elle seule, enfin, possède une liberté d'expression qui lui permet, sans risque, de tenter toutes audaces. Etant dirigeante et par là même opposée à tout système révolution façon remettre en cause l'ordre social établi. Lorsque, après la seconde guerre mondiale, la mode s'est démocratisée, le problème a commencé à se poser de trouver des formes d'expression qui correspondent aux voeux de l'ensemble de la population.On a vu que la réponse à cette questions a été le style qui, modestement à partir de la fin des année 50, puis de plus en plus nettement jusqu'à l'explosion Courrèges en 1965, a transformé les sources et orientations traditionnelles de la création. Mais va s'inventer de nouvelles formules d'habillement qui rompent définitivement et délibérément avec tous les passén avec toutes les idées reçues.

samedi 15 octobre 2011

les gens dise de moi....

Que je suis une baba cool,  une hippie ou encore une marginal, bizarre, original...Moi je ne me classe pas la dedans...
En réalité je suis juste une anti-mode qui est dans la mode. =)

D'accord les anti-mode découle du mouvement hippies à la basse seulement....
Qu'est-ce qu'un anti-mode?
C'est essentiellement quelqu'un qui refuse de se plier, en matière d'habilement , à des règles préétablies et qui lui sont imposées de l'extérieur. La critique qu'il faut du système repose deux constatations :
Tout d'abord, la mode définit un code vestimentaire qui s'impose à tous. Les libertés qui sont laissées à chacun et à chaqune sont infimes, on peu choisir à l'intérieur d'une toute petite gamme de coloris. Si la mode est aux imprimés à grand dessins, ele vous interdit de préférer un tissus a petites fleurs qui vous plairait davantage. Si la veste de tailleur doit être courte, vous n'avez pas la possibilité de porter une redingote longue, même si vous pensez que cela vous va mieux. Enfin, vous êtes enfermé pour tout, maquillage, coupe de cheveux, pièces composant la garde-robe, dans un système étroit dont vous ne pouvez pas vous échapper sans passer pour anormal et vous retranchez  des autres. 
Que deviens dans un tel contexte le droit imprescriptible de chacun à être et à s'affirmer comme une personne, un individu qui a sa valeur en lui-même et non comme un grain de sable dans un tas, un numéro dans une suite de chiffres.
La mode est le système écrasant qui tue la personnalité et tend, en fondant tous les individus dans un même moule, à n'en faire que des robots au service d'un entité abstraite : La Société.

En second lieu, la mode est un perpétuel mensonge. Elle change périodiquement et par là même nous obige, nous aussi, à changer. 
Sans doute, fait-on déjà à ce niveau une critique d'ordre économique. La mode est un moyen inventé pour vous forcer à consommer, pour vous obliger à acheter de nouveaux vêtement, alors que les anciens ne sont pas usagés et  auraient encore pu durer un certain temps. Mais ce n'est pas là le plus grave ; ce qui est dramatique c'est que ce changement vous empêche d'être réellement vous-même. 
Le vêtement n'est  pas quelque chose de superflu que l'on porte et que l'on jette au hasard. Il est une forme d'expression de la personnalité de chacun. Il se doit donc être un moyen de communication avec les autres. On s'habille non pour se cacher mais pour se dire.
A travers le vêtement on engage déjà le dialogue. J'adopte telle robe parce qu'elle me plait, mais elle me plait parce que je me reconnais en elle. En la mettant, je revêts une seconde peau, encore plus expressive que mon corps, parce que correspondant étroitement à mes goût, à ma sensibilité. Si donc je ne veux pas être en continuel état de mensonge, si je veux établir avec les autres une communication vraie, il me faut adopter une vêture qui, pratiquement, soit permanente et, en tous cas, ne change qu'au rythme des modifications de mon psychime personnel et non selon des périodicités imposées de l'extérieur.
Il faut donc sortir de la mode reçue, pour s'inventer personnellement sa propre mode qui ne sera plus un camouflage, mais une expression réelle de soi-même et par là un moyen s'entrer réellement en contact avec les autres.

Ces deux motivations, refus de l'uniformisation, refus de changement mensonger, conduisent les anti-mode à rechercher leurs vêtements en dehors des sentiers battus. Quelques-uns, les plus créatifs, vont s'inventer et se construire, eux-mêmes, ces habits nouveaux qui correspondent à leur désir, mais ce sont là des cas extrême et rares.
Pour la majorité, on va rechercher dans les costumes du passé, dans le folklores dans les autres pays, des éléments qui correspondent à sa propre expression. Puis, lorsque cette expression sera découverte, que l'on conservera ces tenues d'une façon permanente, sans chercher à en changer sans cesse.
Évidemment, cette démarche spécifiques des anti-monde de notre époque n'est consciente que chez un nombre extrêmement restreint d'individus. 
Mais, comme il existe malgré tous une conscience collective qui n'est pas seulement l'addition des consciences individuelles, ces expressions rationnelles rencontrent les désir informulés d'un assez grand nombre. Ceci fait que les anti-modes, fort peu nombreux en fait, sont suivis par une masse qui découvre non pas tellement dans leurs démarche mais dans les vêtements qu'il adoptent, des formes qui correspondent à l’expression naturelle de leur inquiétude,de leurs revendications et de leurs désirs. C'est par ce moyen que les vêtements, assez improprement dénommés "hippies"ont pénétré dans le monde entier.
Entre les années 1965 et 1971 ils ont produit une des plus grande révolution que l'histoire du costume ait connue dans un aussi bref laps de temps.


Prochaine article pour suivre sur celui ci "le phénomène hippie".
ecraP li'uq tuav xueim erte nu nwolc nu'uq nitnap

vendredi 14 octobre 2011

Pause BD Sky doll

Pour ce qui ne connais pas encore... J'adore cette série. Un dessin original et très sympa et surtout un super scénario qui soulève pas mal d'interrogation, un critique de la religion dans un monde futuriste...

C'est une série de bande dessinée italienne de science-fiction scénarisée, dessinée et colorisée par Alessandro Barbucci et Barbara Canepa.
Située dans une dystopie religieuse corrompue, l'œuvre suit les pérégrinations d'une androïde, Noa, qui croise malgré elle les chemins de deux émissaires de l'Eglise en tentant d'échapper à sa condition d'esclave. Commencée en 2000, la série compte à l'heure actuelle trois volumes et des hors-séries.

Tome 1 : La ville jaune


Tome 2 : Aqua
Tome 3 : La ville blanche

Noa est une poupée synthétique de dernière génération. Sa vie est rythmée par un cycle de trente-trois heures commandé par une clef ; celui qui la possède détient son existence complète.

Parmi tous les androïdes de même fabrication, seule Noa est capable de rêver. Ce qu’elle ignore, c’est qu’elle n’est pas seulement un jouet technologique.

Cette histoire débute à Joanna, communément appelée “La Ville Jaune” ; une des douze cités de la planète Papathéa, dominée par un schisme religieux : d’un côté, c’est le règne de la Papesse Ludovique où tout est marketing et publicité, symbole psychotique de l’aspect sensuel du culte officiel, porté à outrance. De l’autre, c’est celui d’Agape, véritable représentante des valeurs spirituelles apparues dans des circonstances étranges.

Noa travaille au “Heaven Spaceship Wash”, comme laveuse de vaisseaux spatiaux. Elle décide de s’enfuir à la recherche de ses origines et commence un voyage à travers l’univers, accompagnée de Roy et Jahu, tous deux émissaires papaux...

Sky.Doll est une saga animalière à la fois dramatique et humoristique qui mêle de façon très personnelle science-fiction, “cyber culture”, design des années 60 et concepts religieux.



Vivement le Tome 4 ^-^